Objectif-îles; les News 7 - Juin 2002
Vos hôtes
N°7

Juin 2002


Samedi 1er juin 2002

Pour ce premier jour à Marseille, la famille Gauthey est tout excitée par l’événement du jour. Il s’agit effectivement du voyage à Lyon pour assister au mariage d’Eve, la fille des amis Alain et Dominique deVita. Les valises sont ressorties des cales pour la 1ère fois depuis un mois. Les habits de cérémonie sont aussi sortis des armoires. Le bateau est nettoyé et la capitainerie du port de Frioul est informée de notre absence de 3 jours. Sandra est tout aussi excitée par son retour auprès des siens à Annemasse. Toujours en compagnie de Jean-Claude et Monique, la petite équipe prend la navette qui les mène directement au vieux port de Marseille. À 11h50 c’est le départ en TGV pour la gare de Part-dieu à Lyon. À 14h40, Sandra quitte son petit chéri de Benjamin pour quelques jours et à moins d’une demi-heure du mariage, les Gauthey se changent à l’hôtel Campanile de Ste.Foix-Les Lyon. À pied, ils rejoignent l’église pour retrouver avec émotion les amis. Eve est resplendissante et son mari Raphael a la classe des grands jours. Quant à Alain et Dominique, n’en parlons pas tellement ils sont nerveux et complètement excités. Après une longue cérémonie, chargée de symboles et de messages, un curé complice et les 300 personnes de l’assemblée se retrouvent pour le vin d’honneur, dehors par un beau soleil. Evelyne et Didier ont la gentillesse de raccompagner les Gauthey à l’hôtel pour que Babou fasse une petite sieste avant le dîner qui se tient à Ambérieu-en-Dombes à quelques 30 kilomètres. Un trajet en taxi dont ils se souviendront pour leurs avoir coûtés 70 euros !! dans un lieu magnifique, 180 personnes font honneur aux mariés et la soirée est bien animée avec un Babou qui est un vrai pot de colle, au lieu d’aller jouer avec les quelques enfants présents, il est vrai un peu plus grands que lui.

Dimanche 2 juin 2002

Après une bonne nuit à l’hôtel où Jacques a couché dans le petit lit de camp, pendant que Babou dormait avec sa mère, la journée se passe chez les DeVita, fatigués de la nuit, mais aussi soulagés que tout se soit bien passé. Les amis se retrouvent comme s’ils ne s’étaient jamais quittés et la journée passe trop vite pour tout se dire. Merci Alain et Dominique pour ce beau week-end qui a permis à la famille Gauthey de se retrouver "terrien" pour un instant.

Lundi 3 juin 2002

À 10h00, Sandra retrouve les navigateurs sur le quai de gare pour le départ sur Marseille. Son séjour s’est passé aussi bien qu’elle le souhaitait avec la rencontre de plein d’amis. En début d’après-midi tout le monde est content de se retrouver sur « Alizé ». chacun retrouve vite ses marques. Il fait beau et chaud. La météo annonce un coup de vent de mistral à partir de mercredi. Le plus vite parti sera donc le mieux, « ça va pousser » !! le séjour au port aura coûté 94 ¤ pour 4 nuits.

Mardi 4 juin 2002

À 09h45, départ pour Bandol où Jean-Claude et Monique devraient venir rejoindre la famille. Jacques n’a pas eu la possibilité de capter la météo du jour, mais le mistral annoncé pour demain ne pointe pas encore le bout de son nez. Au contraire, avec un vent de ESE de 15 à 25 nds, le bateau est obligé de tirer des bords dans une mer qui s’agite de plus en plus. 1 ris, puis 2 ris sont pris, la houle atteint 1,5 à 2,0 mètres. Babou ne se sent pas très bien et Sandra non plus. Cap au large depuis le départ, à 12h15, Jacques décide de virer pour prendre la direction de Bandol. Grace au pilote automatique, réglé sur la direction du vent, le virement peut se faire en solitaire. La manœuvre s’effectue, mais elle est chaque fois contrariée par l’écoute de génois à border qui vient se crocher sur l’un des taquets en pied de mât, alors que l’écoute libérée vient s’entortiller autour. Pas évident de maîtriser les mouvements à faire lorsqu’il faut parcourir près de 5 mètres d’un winch à l’autre à travers le cockpit. Toujours est-il que le catamaran montre ses limites dans ces conditions de navigations puisqu’en tenant compte de la dérive, c’est avec un angle de pratiquement 140° qu’il faut compter d’un bord à l’autre. Bref, impossible de faire du cap. Jacques prend la décision de revenir au port de Frioul, l’objectif de Bandol ne peut être atteint, même si la distance n’est que de 25 miles. À 14h00, après 27 miles de navigation, « Alizé » retrouve la même place qu’il a quitté ce matin, la coque tribord le long du quai d’honneur en béton. Le vent d’Est atteint déjà près de 30 nds et la capitainerie vient avertir Jacques que l’emplacement n’est pas très sûr par fort vent d’Est vu l’ouverture du port et la position en fond de bassin. Ils conseillent de se déplacer étant donné qu’un coup de vent d’Est est annoncé pour la nuit. Leurs propositions ne convainquent pas Jacques qui préfère renforcer les amarres, notamment sur les bouées des places d’amarrage, perpendiculairement au bateau. À 21h45, le vent de SE est établi à 35 nds avec des rafales à 40 nds. La mer déferle dans le port. Jacques tire une amarre supplémentaire de 35 mètres dans l’angle du quai. La housse de l’annexe se détache, ça brasse dans tous les sens, les pares-battages de protection tous disposés entre la coque et le quai sont écrasés. À 22h15, les rafales atteignent 49 nds, ça va se calmer. Dans un décor d’ouragan, au contraire, la situation continue d’empirer, à 23h30 Jacques mesure une pointe à 56 nds à l’anémomètre de bord, incroyable, l’impression de naviguer sur place. Il rajoute 2 nouvelles amarres. Impossible de dormir, alors que Babou est dans les bras de Morphée.

Mercredi 5 juin 2002

Après une nuit d’enfer, départ à 09h00 pour rejoindre directement Villefranche s/mer. Le vent de SE est encore fort et la mer est agitée. La météo annonce un coup de vent de mistral, mais aucun signe perceptible ne va dans ce sens. Comment faire 80 miles dans ces conditions ? la Méditerranée est vraiment une mer capricieuse et pénible. C’est tout ou rien. À 16h00 passage devant Porquerolles, au moteur, les deux derniers jerricans sont versés dans les réservoirs.

Jeudi 6 juin 2002

Finalement c’est à 04h20, sous une pluie violente qu’ « Alizé » mouille devant la digue du port de la Darse, dans la rade de Villefranche s/mer. Bonne nuit !!

Au matin, la capitainerie confirme que le bateau peut s’amarrer en bout de digue, juste sous la proue d’un yacht de 40 mètres. Le plein de carburant est fait, 105 litres dans chaque réservoir, plus 7 jerricans de 20 litres, pour un total de 289 ¤. Depuis le départ, 1081 litres ont été consommés pour 241 heures de moteur. Soit 2,25 litres à l’heure. À 9h30, arrivée de Jean-Georges Bordes, accompagné de son frère Bertrand. Ils ont fait le voyage depuis Hendaye distant de 700 kilomètres pour assister à une démonstration de vedette Bénéteau, apporter plein de matériels, 8 bouteilles de Rioja et venir contrôler les problèmes relevés dans le courrier qui leur a été envoyé. Parmi ceux-ci ;

&Mac183; Une entrée d’eau de mer est constatée dans le caisson tribord arrière
&Mac183; De l’eau douce apparaît dans le fond de la quille tribord
&Mac183; Des traces d’humidité apparaissent à l’arrière du panneau bois contreplaqué contre la coque extérieure de la cabine tribord
&Mac183; La porte de la douche n’est pas étanche
&Mac183; La fermeture de la porte extérieure du carré est hors d’usage à force de s’ouvrir et de se fermer dans la houle
&Mac183; La porte du frigo ne ferme pas correctement
&Mac183; Le moteur tribord fait un bruit de scie circulaire entre 1'700 et 2'200 tours.
&Mac183; Le système d’alarme est non opérationnel
&Mac183; L’installation du convertisseur 12V en 220 V ne dispose pas d’un disjoncteur en cas de surcharge. Le fusible du circuit brûle régulièrement dans le cas où un appareil ménager est branché sur le 220V
&Mac183; Seuls les mails fonctionnent avec le standard C, et encore sur le PC portable mis à disposition par Jean-Georges. Il semble que Apple et Mac soient inconnus dans le monde de la voile. Pas de météo, seule raison justifiant vraiment l’investissement dans cette liaison par satellite, par ailleurs complètement obsolète comme programme informatique.
&Mac183; Fax BLU, aucune information à ce jour sur les démarches à faire
&Mac183; Aucune garantie des équipements à bord
&Mac183; Pas de notices techniques du panneau solaire et de l’éolienne

De quoi s’occuper un moment pour établir la liste des suspends et un rapport technique envoyé par mail à l’attention de François Picot, le responsable du service après vente de Lagoon. Jacques ripoline le bateau qui est couvert de sable jaune depuis la tempête de Marseille. Il y en a partout. Vivianne profite de la voiture de Jean-Georges pour faire un gros avitaillement en vue de la semaine à venir durant laquelle la famille Gauthey accueille ses premiers clients. En soirée, conformément à sa réputation, Jean-Georges sort « les jeunes » à Nice pour une longue nuit.

Vendredi 7 juin 2002

Surprise au matin, c’est Jean-Georges qui sort de la cabine où est censée dormir Sandra. Elle a passé la nuit avec Bertrand à l’hôtel, pour la bonne cause. Un homme dans chaque port, voilà une devise qui a bien le droit d’exister. De peur d’essuyer une remarque du capitaine, elle est déjà de retour à 08h00, quelle autorité !! Pendant que les frères Bordes effectuent la réparation de la fermeture de la porte extérieure, Jacques procède à la vidange des deux moteurs qui ont 241 heures de fonctionnement. Pour une première en solitaire, cela se passe plutôt bien. L’achat de 12 litres d’huile a coûté 85 ¤. Jacques et Jean-Georges établissent le décompte final du coût du bateau. Pas de problèmes, le compte est bon. Il reste 87'000 euros à verser. Un paiement qui sera effectué après l’intervention du service après vente de Lagoon et celle de Jean-Claude Chardon, qui a promis de faire le nécessaire avant fin juin. En fin de journée, Jean-Georges et Bertrand s’en retournent au pays Basque où il fait toujours froid et mauvais temps. Rendez-vous est pris en septembre aux Baléares.

Samedi 8 juin 2002

Le mauvais temps atteint même la côte d’azur. Il fait froid, il pleut. Jacques prend livraison chez le shipchandler du port de l’outillage qu’il a commandé. 88 ¤ pour une clé à chaîne et 4 filtres à huile pour les moteurs. En début de soirée la famille attend l’arrivée de Patrick Burnier, 45 ans, médecin anesthésiste à Martigny et son fils Guillaume, 20 ans, menuisier. Ni l’un ni l’autre n’ont d’expérience en mer. Ils naviguent sur hobbycat sur le lac de Neuchâtel. Easyjet, c’est génial, mais c’est aussi souvent des retards sur les horaires. Les premiers clients arrivent enfin, sous la pluie, vers 22h00. Tout va bien.

Dimanche 9 juin 2002

À 10h00, c’est le départ pour une croisière d’une semaine sur la Côte d’Azur. La météo annonce des vents modérés de tendance W jusqu’à mercredi en tout cas avec du soleil, enfin. Le vent se lève rapidement et « Alizé » se retrouve au pré, par 20 nds de vent, un ris dans la grand voile, à tirer des bords en direction de Cannes, St.Tropez. Malgré des vitesses proche des 9 nœuds, à 14h30, le bateau n’est qu’à la hauteur des Îles de Lérins, en face de Cannes. Le mouillage entre les deux îles de St. Honorat et de Ste Marguerite par 4 mètres de fond est réputé et bien connu des plaisanciers. Par cette mer agitée, Patrick et Guillaume ont bien tenu le choc, par contre Babou a eu mal au ventre. Le fait est de constater que le catamaran de croisière n’est pas fait pour ce genre de navigation. Il ne fait pas de cap et l’accastillage très complet de winch, poulies et taquets installés en pied de mât fait qu’à chaque virement de bord, l’écoute de génois à border vient se coincer dans un de ces équipements !! soirée « jass » entre suisses !!

Lundi 10 juin 2002

Après une nuit calme, le beau est de retour. Jacques note son premier bain matinal dans le journal de bord. Une première depuis le départ du 5 mai 2002. À 10h30, par un petit vent de SE, au moteur, départ pour St.Tropez. À 15h00, mouillage par 15 mètres de fond devant la digue Ouest du port de St.Tropez. au même moment, le vent de NW se lève pour atteindre 15 à 20 nds. La zone n’est bien sûr pas abritée, mais tant pis, le catamaran démontre tous ses avantages de stabilité et permet d’éviter de payer les 110 euros demandés pour une nuit au port. Les trajets en annexe pour rejoindre les terrasses du port seront plutôt mouillés !! À bord, il y a bien 4 téléphones portables. Une vraie petite centrale téléphonique par moments. Il faut reconnaître toute leur utilité dans ces conditions. Vivianne adore, c’est sa seule liaison avec les amis pour alimenter « radio ponton ». Ce jour, elle organise des rendez-vous avec Christophe Dummermuth, de passage à St.Tropez, Pierre et Cathy, la sœur de l’ex-voisine de Bursins, Laurence Collin, qui naviguent dans la région avec leur bébé de 10 mois et enfin la famille Aviolat, eux aussi ex-voisins de Bursins qui vont nous rejoindre pour quelques jours sur la Côte d’Azur.

Une soirée arrosée et ventée en compagnie de Christophe et de ses copains au restaurant le Café Sud. Excellent mais ultra cher. Babou et Sandra sont restés à bord, sans que cela ne pose aucun problème.

Mardi 11 juin 2002

Au moteur, départ pour Port-Cros. La mer est un lac, l’été s’installe alors qu’un coup de vent de mistral est annoncé de Marseille aux îles d’Hyères. Le mouillage est parfaitement organisé avec des bouées réglementées. C’est le prix à payer face au nombre de plus en plus important de bateaux. C’est aussi 33 euros qui sont à verser pour le mouillage !! Après une longue ballade qui permet d’apprécier les lieux, Babou convaint tout le monde de se baigner dans une eau qui atteint à peine les 20 °C. Le jeu de pétanque est sorti des coffres et près des terrasses des restaurants, la petite équipe va faire concurrence aux joueurs professionnels du petit port qui font encore penser au Marius des films de Marcel Pagnol. Vivianne s’active à la cuisine et défend parfaitement les 3 étoiles qu’elle s’est elle-même attribuée. Patrick a promis de revenir ici en amoureux avec sa femme. Ce même jour, tout le monde pleure l’élimination de l’équipe de France au 1er tour de la coupe du Monde de football en Corée du Sud et au Japon !!

Mercredi 12 juin 2002

Patrick et Guillaume visitent l’île, Sandra fait des bricolages avec Babou, Jacques et Vivianne astiquent leur bateau, la vie est belle. Le coup de vent annoncé n’est pas arrivé jusqu’aux îles d’Hyères et c’est encore au moteur que l’équipage rejoint Porquerolles pour mouiller par 4 mètres de fond dans la vaste crique située à l’Est du port. Ça sent bon les pins. Débarquement, visite et achats, Porquerolles est toujours aussi belle. Le dessalinisateur à bord fonctionne à merveille avec ses 60 litres à l’heure et permet d’avoir une indépendance totale en eau douce, malgré les 400 litres du réservoir qui sont facilement consommés en 2 jours avec 6 personnes à bord si l’on n'y prend pas garde. La nouvelle du jour, c’est la découverte, suite à des odeurs peu accommodantes que le WC bâbord est bouché et que le réservoir d’eau usée (le holding tank) installé est rempli à ras bord. Les excréments sont éjectés par le trop plein lors de l’utilisation et font une trace peu flatteuse sur la coque d’ « Alizé ». Jacques envoie tout son monde visiter l’île pendant qu’il se met à la recherche des causes du problème. Mal lui en prend lorsqu’il desserre un tuyau de vidange du WC. La pression du réservoir fait jaillir un flot d’excréments dans les cales. Une vraie catastrophe, il y a de la merde partout !!! l’horreur, il faudra 3 heures pour tout nettoyer. Impossible de résoudre le problème sans vidanger d’abord le réservoir d’eau usée, mais comment faire ? En attendant le WC est mis hors d’usage, situation bien gênante vis-à-vis des clients, surtout lorsque au cours de la discussion qui suit on apprend que c’est Sandra qui a mis systématiquement depuis le début ses tampax dans les WC !! Bonjour l’angoisse.

Jeudi 13 juin 2002

Rencontre fort sympathique de Pierre et Cathy, qui ont rejoint Porquerolles et viennent mouiller à proximité d’ « Alizé ». Habitants à Eze, situé juste au-dessus de Villefranche s/mer, rendez-vous est pris pour une ballade dans la journée de Dimanche à venir. À titre de nouvelle expérience, Vivianne a proposé à Patrick et Guillaume, devenu le « grand copain » à Babou, de retourner en direction de Nice en effectuant une navigation de nuit. La météo est bonne, avec un petit vent du Sud. C’est le départ à 17h00. Jacques contacte le port de Villefranche s/mer pour les informer du retour en souhaitant avoir une place et demande des renseignements sur des entreprises spécialisées dans le pompage de fosse septique.

Vendredi 14 juin 2002

67 miles plus tard, à 03h30 du matin, la place de port promise est prise. Mouillage dans la rade. Patrick et Guillaume sont enchantés de leur navigation. Le sommeil est de courte durée, lorsqu’à 08h30, le téléphone sonne. C’est Christophe Aviolat, avec sa fille Syrah, 3 ans, la grande copine à Babou, qui arrivent. Le temps de s’amarrer au port où la place a été libérée et Vivianne part avec Benjamin en leur compagnie louer une voiture pour les 3 jours du séjour des amis. 50¤ par jour vite remboursé, sachant qu’un parcours aller en taxi pour l’aéroport coûte plus de 40¤. C’est l’occasion de visiter Antibes et ses parcs d’attractions. Après un repos bien mérité, Patrick et Guillaume partent de leur côté visiter la charmante vieille ville de Villefranche s/mer. Pendant ce temps, Jacques et Sandra s’attaquent à la vidange du réservoir d’eau usée. Utilisant le principe des vases communicants, seaux après seaux, dans une odeur intenable, les eaux usées sont déversées dans la mer, à l’entrée du port sous l’œil plutôt interrogateur d’un ou deux passants. Tout se passe bien jusqu’au moment où le capot du réservoir est laissé ouvert, alors que de l’eau est rajoutée pour dissoudre les excréments particulièrement compacts. C’est le jaillissement et le mélange gicle à travers toute la salle de bain. 5 heures plus tard, en ayant finalement vidangé et débouché les tuyaux, ils ont fini d’être dans la merde et les odeurs sont oubliées. Quelle horreur !! La soirée à bord est magnifique. Patricia Aviolat et son fils Baptiste, 1 an et demi, arrivent à l’aéroport de Nice par Easyjet, toujours en retard à 22h00. Le quartier des Uttins de Bursins est presque réuni à bord, c’est génial.

Samedi 15 juin 2002

À 09h30, avec la voiture de location, Vivianne ramène Patrick et Guillaume à l’aéroport. Une semaine bien vite passée et une amitié réciproque. Le livre d’or du bord est ouvert et Jacques versera des larmes d’émotions en lisant les premiers messages écrits. Sûr que lors du retour de la famille Gauthey en Suisse en août 2003, une visite à Fully s’imposera. Le beau temps est définitivement installé, les canicules sont annoncées. Tout le monde part se balader en mer en passant devant Monaco, le « Manhattan » européen, dont les architectures ne sont vraiment pas plaisantes depuis le large. Le soir, partie de cartes, les Aviolat contre les Gauthey, comme au bon vieux temps de Bursins. Mais Vivianne est susceptible, Jacques pas très fin dans ses remarques et les navigateurs abandonneront par forfait pour cause de dispute stupide, dommage.

Dimanche 16 juin 2002

À 08h30, toute la famille Aviolat est prête au départ. Un séjour bien trop court à bord d’Alizé, que tout le monde a apprécié sauf peut-être Baptiste, nettement plus à l’aise sur la terre ferme. Jacques les ramène à l’aéroport avec la voiture de location. Voilà plusieurs trajets en taxi de 50 ¤ qui sont économisés. La journée est occupée par les nettoyages intérieurs du bateau et la machine à laver le linge de 3,5 kg ne cesse de tourner. C’est le meilleur investissement que l’on a fait à ce jour. Les plages sont bondées même si l’eau reste encore froide.

À 20h30, nouveau déplacement à l’aéroport pour venir chercher Sébastien, qui rejoint son père pour 15 jours de vacances. Babou est tout excité à l’idée de revoir enfin son grand frère. Il débarque, méconnaissable, avec un bonnet noir et des lunettes de soleil. Une star incognito. Tout le monde est heureux de se retrouver ensemble.

Lundi 17 juin 2002

Ce sont les canicules, il fait chaud dès le matin. Jacques paie 115 ¤ pour les 3 nuits passées au port et après avoir rendu la voiture de location et nettoyé tout l’extérieur du bateau, le bateau est mouillé dans la rade de Villefranche, à proximité du port de pêcheurs et de la si jolie vieille ville. 15 mètres de fond, 50 mètres de chaîne devant et une 2ème ancre derrière au bout d’une amarre de 36 mètres pour essayer de rester dans l’axe de la houle. La tenue des fonds est de très mauvaise qualité.

C’est le jour d’arrivée de Claude, le papa de Vivianne et Valérie, sa sœur cadette. Ils arrivent en taxi à 14h30. Vivianne est particulièrement heureuse de voir son père en pleine forme après l’infarctus qu’il a eu il y a un peu plus de 15 jours. Une alerte bien contrôlée, mais qui aurait pu avoir de graves conséquences sans une intervention hospitalière rapide. Un événement qu’il est difficile de gérer quand on est impuissant à distance. Les aiguilleurs du ciel de la Communauté européenne, sans qui les vols aériens ne sont pas possibles, ont choisi la journée d’après-demain pour commencer une grève, réclamant des renforts pour assurer une sécurité qui devient toujours plus délicate avec les augmentations du nombre des vols. Ce n’est vraiment pas de chance pour Philippe, le mari de Valérie, qui devait arriver par un vol Easyjet. Toutes les lignes téléphoniques sont occupées et ce n’est qu’en soirée que la confirmation des annulations est connue. Les vols suivants sont déjà complets, le pauvre Philippe rejoindra Villefranche s/mer par la route.

Mercredi 19 juin 2002

Arrivée de Philippe à 13h00, la famille est presque au complet. Il fait toujours chaud, l’eau est montée à une température de 25°C. A 15h00, c’est le départ pour les Îles de Lérins, après avoir fait le plein de fuel, d’essence et d’eau. À ce jour, il est noté une consommation de 1'185 l pour 270 heures de moteurs, soit 2,2 l /heure par moteur. À 18h15, mouillage par 6 mètres entre les îles. Une ballade au couvent de St. Honorat s’impose. Sébastien est stupéfait de l’existence de ces moines qui vivent dans la prière, mais il n’ose pas aller leur poser la question du pourquoi. Ce soir, avec 2 jours d’avance, la famille fête l’anniversaire de Babou. À 3 ans, le petit homme devient grand, il a quitté définitivement ses pampers la journée et la qualité de son langage et de ses réflexions s’améliore chaque jour. Gentil Babou qui déclare que « tu sais elle est pas dure la vie » ou « tu sais, je t’aime ». Mais son caractère bien trempé s’affirme et les caprices sont choses fréquentes. Des jeux, un gros pistolet à eau, des jolis shorts et un chapeau, il est tout heureux et souffle les 3 bougies de son gâteau que maman a fait à bord.

Jeudi 20 juin 2002

C’est toujours les canicules. L’équipe change de mouillage pour se retrouver au Nord de l’Île Ste Marguerite, par 2 mètres de fond. La visite de la prison du masque de fer, ce mystérieux personnage non-identifié de l’époque de Louis XIV est très intéressante dans les bâtiments construits pour accueillir les garnisons du roi. Le musée marin est lui aussi très ludique avec les explications détaillées de la découverte d’amphores dans les épaves des bateaux marchands remontant à l’époque des Phéniciens. Babou n’arrête pas de poser des questions ; pourquoi ? pourquoi ? pas de cigarettes sur l’île, avec 4 fumeurs à bord pour un dernier paquet, c’est l’angoisse !!! l’équipage commande au skipper de se déplacer à Cannes pour être sûr de trouver des cigarettes. Mouillage dans l’avant-port de Cannes, juste en face de la plage de l’hôtel Majestic. Cannes est toujours aussi sympathique. C’est la veille de la fête de la musique, la disco se fait entendre jusqu’au bateau comme si on y était. Sortie nocturne pour Vivianne, Sébastien et Sandra. Rien de spécial à signaler.

Vendredi 21 juin 2002

Philippe et Valérie dorment dehors, les couettes ont été rangées. La météo annonce 40°C, ça devient difficile à supporter. À 14h00 départ pour Villefranche s/mer, au moteur, sans vent. À 18h30, une dernière baignade pour la famille Renard. Les aiguilleurs du ciel ont terminé leur grève, alors départ pour l’aéroport de Nice où Claude rentre seul avec Easyjet, Valérie accompagnant son mari par la route. C’était un beau séjour à bord, avant une longue absence. Vivianne ne devrait en principe pas revoir son père d’ici juillet 2003, soit plus d’une année. Dans le livre d’or, la famille écrit ; « merci pour cette jolie mini-croisière sur la Grande bleue. Gros bisous à vous tous et bon vent pour votre tour du monde. P.S. attention au souk dans le bateau, pensez bien à ranger vos affaires !! ». C’est bien vrai que Jacques est parfois (souvent) maniaque pour essayer d’avoir un peu d’ordre à bord, lui qui ne sait pas ranger ses propres affaires. Le soir repas au restaurant dans la vieille ville. C’est la fête de la musique, une ambiance du tonnerre, orchestres, tambours, déguisements. Babou, tout épanoui, fait la connaissance de Coralie, 3 ans et demi et de ses parents. Ils n’en finissent pas de jouer ensemble. Rendez-vous est pris pour venir à bord d’ « Alizé » demain matin.

Samedi 22 juin 2002

Dans la matinée, Coralie et son papa Gilles, habitants de Villefranche, sont à bord. Émerveillement, baignades, voilà un bon moment passé ensemble. Dans l’après-midi, Jacques travaille sur son livre de bord pendant que Vivianne et Sandra vont au cybercafé. Le soir, une grande discussion s’engage au sujet de l’attitude des gens à bord. Tout le monde y passe, Sandra, Vivianne et surtout Jacques, dont l’attitude provoquerait le stress des personnes à bord, en particulier celui de la famille Renard avec les réflexions sur le « souk » à bord. La discussion se prolonge, sans énervement, jusqu’à 01h30. Les disputes du couple sont passées en revue et commentées. C’est une des premières fois que Sandra participe de telle manière à une discussion, ce rapprochement est positif.

Dimanche 23 juin 2002

Rendez-vous à 11h00 avec Pierre et Cathy Navarro, habitants à Eze, pour un pique-nique en montagne. Une proposition bienvenue par ces chaleurs. 2 heures de voiture pour se retrouver au Lac Castelino à 1'500 mètres d’altitude. Un long trajet qui en valait largement la peine. Un décor grandiose de montagnes et de forêts, un paysage qui dépayse des décors marins. Au retour, l’apéritif et surtout la baignade dans la piscine du complexe où habitent Pierre et Cathy seront bien appréciés. Merci pour cette belle journée et rendez-vous aux Antilles. À 20h30, alors que Pierre s’apprêtait à amener la famille Gauthey à l’aéroport de Nice pour aller chercher Sophie, 17 ans, une amie de Sébastien, surprise lorsque cette dernière téléphone à Sébastien, en larmes. Elle est à l’aéroport depuis 17h00. Sébastien n’a même pas pris la peine de vérifier par quel vol elle arrivait à Nice !!! Enfin après de plates excuses, tout le monde se retrouve à 21h30 sur le bateau. Cette journée sera aussi celle d’un terrible accident. Un yacht de 30 mètres, le « John-John » est venu percuter de plein fouet un voilier de 9 mètres, faisant 2 morts. C’est incroyable, mais pas étonnant, lorsque l’on voit le nombre de bateaux en mouvement et la vitesse avec laquelle navigue certains « promène-couillons ». De retour au bateau, l’équipage voudrait faire une navigation de nuit sur St Tropez. Le skipper n’en a pas envie, alors, bonne nuit !

Mardi 25 juin 2002

Après une escale à St Tropez, « Alizé » s’amarre au port d’Hyères, bassin n°3. une place a été réservée en bout de ponton par le service après vente de Lagoon pour effectuer les premiers services entrant dans la garantie du bateau. La société Apaca est représentante Lagoon et c’est M. Perret de la société VIP qui vient faire les travaux. Plusieurs téléphones avec François Picot, responsable SAV Lagoon, sont nécessaires pour clarifier la prise en charge des frais. Les travaux concernent essentiellement les infiltrations d’eau constatées dans les deux jupes arrières des coques. Le manque de colle appliquée lors de la pose en usine est flagrant, il faut tout refaire, deux jours de travail, merci les 35 heures !! par ailleurs, la porte de la douche n’est pas étanche, celle du frigo non plus et le clapet du WC tribord laisse remonter l’eau dans la cuvette. Les Français ont toujours eu des idées géniales, mais les finitions laissent vraiment de plus en plus à désirer.

Mercredi 26 juin 2002

Les travaux bloquent le bateau jusqu’à vendredi. C’est l’occasion de visiter les environs du port, sympa avec ses alignées de terrasses. C’est aussi l’occasion de soigner la cuisine, déjà à un niveau très élevé grâce à Vivianne. Les seuls mal-venus sont les moustiques qui s’acharnent. Après la demi-finale de Coupe du monde Brésil-Turquie, les amis Jean-Claude et Monique Lisle, accompagnés par leur fille Vanessa et son fils Cyril viennent nous rendre visite. Apéro, champagne et côte de bœuf au barbecue, c’est la fête avant une trop longue séparation. Ils repartent dans la nuit, avec un stock d’habits chauds, de peignoirs et de couettes, ainsi que tous les habits que Babou ne pourra plus mettre. Merci de votre amitié les Lisle. Après bien des jours de calme, Vivianne et Jacques s’inventent une petite dispute, histoire de mesurer leurs têtes de mule. Fatiguant !! ils se couchent tard et se lèvent trop tard.

Jeudi 27 juin 2002

Jacques travaille sur la mise au net des news sur l’ordinateur, long labeur, des heures de boulot. C’est le blues, un petit moment de déprime. Vivianne va promener Babou, trouve un parc d’attractions. Sandra se traîne et gère ses 14 heures de sommeil par jour. Séba et Sophie vont se balader jusqu’à Porquerolles, à pied et en bateau. Il y a plusieurs magasins de shipchandler au port. Ceci permet de faire une réserve de bombonnes de gaz pour le barbecue et d’acheter une ceinture de plomb et 2 harpons. 1 court pour les rochers et un long pour les herbiers. Les projets de visite de Monaco et de nuit en disco à Nice qu’avaient prévus Sophie et Séba sont bien compromis puisqu’ils reprennent déjà l’avion samedi matin. Tout angoissé à l’idée que son père puisse refuser sa proposition, Sébastien n’ose pas lui demander de prendre le train demain matin pour réaliser leur projet. Vivianne fait passer le message. Le papa fouettard accepte bien sûr la proposition en suggérant que les ados prennent tous leurs bagages avec eux au cas où le bateau ne pourrait pas rejoindre Villefranche s/mer avant demain soir. C’est vrai que le séjour de Sébastien touche déjà à sa fin. Trop court et l’impression de n’avoir pas pu assez discuter entre père et fils.

Vendredi 28 juin 2002

À 05h50, les ados se réveillent pour leur déplacement en bus et en train jusqu’à Ventimiglia pour des achats et Nice. Le service après vente Lagoon attend toujours des pièces à changer, elles arrivent à 11h30. c’est trop beau pour être vrai. C’est le cas puisqu’il manque la pompe du WC dans le paquet !! Enfin, une bonne partie des travaux ont pu être effectués. L’annonce d’un coup de vent de mistral pour cet après-midi stimule l’équipage pour préparer le départ pour Villefranche. À 13h30, cap à l’Est, 2 ris dans la grand voile, avec un vent de 25 nœuds de SW et des pointes à 30 nœuds. Au passage du cap Bédat, le vent cale un peu. Jacques lâche un ris et empanne cap au 80°. À 16h00, le vent est retombé à 13-15 nœuds, le dernier ris est lâché. Mais au large du golfe de St Tropez, le vent reprend ; 33, 35 et puis 38 nœuds. 2 ris, génois rentré, au grand largue dans une mer qui s’est formée. Le pilote automatique n’apprécie pas trop cette houle courte de 1 mètre. Jacques barre, « Alizé » file à 8-9 nœuds, en toute sécurité.

À 20h00, un phénomène incroyable se passe en 30 secondes. Le vent de 20 nœuds de 290° passe à 14 nœuds au 050°. La houle formée gicle des embruns à l’opposé de sa direction. Incroyable Méditerranée !!! le bateau se retrouve au moteur avec les 2 ris dans la grand voile. La mer est un vrai capharnaüm, les deux houles forment un champ de labour dans lequel il faut un 4x4 pour avancer. Jacques repense aux plus mauvais moments de sa traversée transatlantique. Pour augmenter le plaisir, une vague soulève le capot du hublot (mal fermé) situé au-dessus du bureau et déverse des litres d’eau de mer sur tout le matériel informatique. Une catastrophe. Heureusement, Vivianne s’en rend compte tout de suite et laisse espérer que le matériel n’aura pas trop souffert de l’incident, à voir. Jean-Claude Chardon, l’électronicien qui a posé les équipements de navigation et l’électronique de bord, fait bien rire Jacques lorsqu’il lui disait que sur un bateau comme « Alizé » tout restait sec !! à minuit, arrivée au port de Villefranche s/mer.

Samedi 29 juin 2002

Trop fatigués par leur journée de balade, Sophie et Sébastien ont renoncé à leur sortie nocturne à Nice. À près de 01h00 du matin, ils rejoignent le bateau pour repartir aussitôt à l’aube prendre leur avion. Ah cette jeunesse !! Tous les frais de déplacements généreusement payés par papa, Sébastien se permet encore un comportement vraiment mal placé en appelant un taxi sur le portable de Jacques et non du sien. Une peccadille qui entache l’atmosphère du départ. Idiot va !! la journée est consacrée aux nettoyages. Sûr qu’il y a plus de travail sur un bateau qu’une maison. Tout est toujours à refaire. Jacques termine les news pour les transférer depuis un cybercafé sur le site d’Objectif-îles. Un mois de retard dans les mises à jour, c’est supportable si cela dure 10 ans. En vacances à Monaco avec ses parents Bill et Ida, son frère Peter, Jacklyn Brocard, la marraine de Babou viennent nous rendre une heureuse visite à bord du somptueux yacht de la famille. Quel plaisir de les voir tous en forme, surtout Bill, après les nombreuses alertes cardiaques qu’il a subi. Dans l’après-midi, Vivianne se rend à Monaco sur le yacht et va faire un maximum d’achats pour l’avitaillement de la semaine prochaine. Jacques mène Sandra et Babou à la plage et continue les nettoyages. À 20h30, Jacklyn vient apporter les achats avec la voiture puis repart avec Jacques à Monaco pour y passer une soirée entre adultes. Pas de problèmes, Babou est tout content de rester à bord avec Sandra, il pourra regarder la télévision tant qu’il pourra !! un repas excellent au restaurant « Zébra » parmi le gratin huppé de Monaco, suivi d’une sortie au « Jimmy’s, la boîte la plus branchée du rocher. Des heures passées à commenter le défilé incessant de la jet-set, pour savoir laquelle de ces dames sera la plus excentrique ou la plus affriolante. Un vrai zoo humain, passionnant pour une soirée. Prix d’un whisky ; 38 euros, il faut le dire. À 5 heures du matin, à trois dans une Smart, retour au port de Cap d’ail où est stationné le yacht. Merci pour cette belle soirée Jacklyn !!

Dimanche 30 juin 2002

Libérés des exigences du réveil et du « bibi » de Babou, les heureux parents se retrouvent avec toute la famille Van Diermen pour un petit-déjeuner à l’hôtel Marriott, où Bill a l’occasion de pester contre le manque de qualité des services de l’hôtellerie française. Il faut dire qu’il est tout énervé en apprenant que sa fille s’est permis de circuler à 3 dans sa « smart », la police de Monaco ne plaisantant pas avec les infractions de la route. De retour sur « Alizé », c’est l’heure de la finale de coupe du Monde, Brésil – Allemagne (2-0). Puis, à 16h00, la famille de Thierry Monnier, rencontrés à Hendaye et prochain client à bord d’ « Alizé » avec son fils Pierre, 10 ans sont déjà à Villefranche s/mer. Tout le monde se retrouve sur le bateau pour faire connaissance et discuter du programme de la semaine suivante, qui doit les mener à Ajaccio, le 8 juillet.

Prochain chapitre ; le mois de juillet 2002

La côte Ouest de la Corse, les coups de vent fréquents, le plaisir d’avoir à bord des clients et des amis proches, la découverte de Naples, Pompéi, puis des îles Eoliennes et de ses volcans en activité, la traversée du Détroit de Messine et la fête entre amis à Catania en Sicile, la décision de Sandra de quitter le bateau et la longue remontée de l’Adriatique jusqu’en Croatie, c’est le contenu des prochaines news qui paraîtront …..quand cela sera possible !!!!

Amitié à tous

Jacques, Vivianne et Babou