Objectif-îles; les News n°22 février - avril 2004

Les photos de nos escales en Dominique, aux Saintes et à Marie Galante

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Février 2004, départ de la Martinique pour la Dominique
Le rocher du Diamant, symbole de la côte sous le vent de la Martinique. Un passage obligé en remontant au Nord depuis Le Marin. Les yoles créoles. Un combiné d'adresse et d'anticipation. Les régates locales dans la baaie de Ste.Anne sont un régal pour les yeux.
En partant de la Martinique, nous avons la possibilité de naviguer sous genaker. Voilà bien longtemps que nous ne l'avions pas utilisé. La preuve que les alizés ne sont pas violents Dans la rade de Fort de France, un géant des mers impose sa stature de partout. Le queen Mary 2 est un spectacle à lui tout seul.
Une dernière escale à St.Pierre tout au Nord de la côte sous le vent. Depuis le mouillage de St. Pierre. Il est bien rare de pouvoir observer la Montagne pelée sans son chapeau de nuage
Le cimetière de St. Pierre. Souvenir de l'éruption volcanique du début du siècle qui a tout détruit du village de l'époque. Alizé au mouillage de St. Pierre.
C'est en compagnie de la famille Stockhammer, Sophie, Antoine et Elsa 1an et 1/2 que nous quittons la Martinique début février. Babou est aux anges et joue le grand frère avec Elsa.
Notre belle Sophie et sa fille Elsa. Plus à l'aise aux mouillages que lors des traversées entre les îles. C'est avec Xiphos, Daniel25, Dany et leur ami Patrick. Il joue super bien de la guitare et Babou est en admiration.
Escales en Dominique, l'île aux plantations
Arrivée à Portsmouth au Nord de la Dominique. La nuit a été chaude. Au large de la Martinique, les alizés sont montés rapidement à 30 - 35 nds. Le genaker, mal enroulé, n'a pas supporté. Des poches d'air se sont formées et la chute s'est déchirée. Les traces des derniers cyclônes, (sauf erreur Leny), sont toujours en place. Plusieurs cargos sont venus se positionner devant les fenètres des premières maisons du village. Drôle de décor.
La Dominique est certainement l'une des plus authentique des îles des Antilles. Le tourisme ne s'est pas encore développé. Les revenus de la population viennent de l'agriculture et des énormes plantations de cocotiers, cannes à sucre, bananiers et épices. La côte atlantique est particulièrement découpée et offre de beaux spectacles.
Un crocodile à l'affut des vagues à la Pointe Batiste. La population est peu mélangée, typique et accueillante. Ici, une femme à barbe qui joue aux dominos.
La Pointe Batiste, sur la côte atlantique.
Arrivée à la réserve des indiens caraïbes. Un territoire de 1'500 ha peuplé par 3'500 indiens caraïbes. Agriculteurs, ces indiens, 1er habitants de l'île, venus d'Amérique du Sud, ont un physique bien différent des noirs. Nez fin, yeux légérement bridés, cheveux noirs ondulés.
Dans la montagne, un gîte nous accueille pour le repas local. Nos amis de Porsmouth. Le G.O. Spaghetti au bonnet rasta et le chauffeur Winston qui parle un français-créole bien difficile à comprendre.
La Dominique est très exposée aux pluies. Pas de sécheresse ici. C'est sous la pluie que nous découvrons la cascade Emerald Pool. L'embouchure de la Rivière Indienne qui donne dans la Baie de Porsmouth.
Fin mars. Spaghetti nous emmène découvrir cette réserve avec nos clients Annemieke et Pierre-André Praplan et Annie et Yves de Veronica que nous avons retrouvés pour quelques jours. Une nature magnifique, sauvage avec de nombreux animaux et des racines de palétuviers qui dessinent des oeuvres d'art.
Les locaux, accueillants. Spaghetti prépare des tressages en palmes pour ses clientes. deux ans à peine, cette puce s'accroche à Babou qui est tout étonné.
Escales aux Saintes, l'île des créoles blancs
22 miles de traversée depuis Porsmouth aux Saintes. En février, les alizés sont forts, 25 - 30 nds (force 6 - 7) la houle est de 3 mètres. ça déferle, le bateau est salé. Sophie, Antoine et surtout Elsa ne sont pas à l'aise. Heureusement cela ne dure que 3 heures. Arrivée aux Saintes par le Sud. Le "pain de Sucre"nous accueille
Le mouillage principal devant le village des Saintes. Très agréable à part le bal des vedettes rapides qui font des allez-retours incessants avec la Guadeloupe, sans égards pour les voiliers.
La Baie des Saintes. Les habitants sont fiers de dire que c'est la troisième plus belle des baies au monde après celle de Rio au Brésil et celle de Ha Long au Vietnam. Nous on veut bien. Depuis le Fort Napoléon. Vue sur Terre d'en Bas, l'île de l'archipel la plus à l'Ouest.
La Baie du Marigot au Nord-Est de Terre d'en Haut. Antoine, Sophie Stockhammer et leur petite Elsa. La visite des Saintes en scooter est un must.
La découverte des îles par l'intérieur est bien l'un des buts de notre voyage. La rencontre des gens et des paysages donnent toute sa valeur à nos escales.
En février 04, visite du Fort Napoléon avec les Stockhammer Fin mars. Retour au Fort Napoléon avec Pierre-André et Annemieke Praplan.
Le Fort Napoléon est le seul des 3 forts du Second Empire des Saintes à être en parfait état. Il aura fallu 51 ans pour le construire à partir de 1812. Les guerres entre les Français et les Anglais étaient finies depuis longtemps. Le Fort n'a jamais servi, si ce n'est comme prison. Une visite guidée de grande qualité et des jardins dans lesquels s'ébattent librement de gros iguanes.
La maquette du "Ville de Paris" qui a participé à la bataille navale des Saintes. Un vaisseau de 109 canons avec un équipage de plus de 1'000 marins. Notre mousse rêve déjà de se retrouver dans la peau d'un grand capitaine.
à l'Est de Terre d'en Haut, protégée par une petite barrière de corail, la jolie plage de Pom Pierre. Juste au Sud du Pain de Sucre, la Baie de Bois Joli qui porte bien son nom. Nous y avons passé plusieurs jours au mouillage.
L'Hôtel Bois Joli, hâvre de paix avec sa belle piscine et son restaurant. Un accueil très sympathique. Les enfants et les mamans se régalent dans le sable.
Antoine, Sophie, Elsa et nos navigateurs à l'hôtel Bois Joli. Elle est pas belle la vie?
Le village des Saintes. Un charme créole qui sait se tourner vers le tourisme. L'Oasis, bar restaurant en vogue. Les touristes et les habitués s'y retrouvent à toute heure. D'ailleurs, il n'y a pas d'heure pour le planteur.
Une visite à l'Auberge "Les deux Saints", tenue par Didier et Jean-Paul vaut le détour. Une excellente table dans un environnement unique. On y trouve l'une des plus belle galerie d'art que nous ayons pu admirer. Des oeuvres de tous pays, mais surtout d'Indonésie. Ici, tout est à vendre, y-c. le mobilier des chambres d'hôtes. Les peintures de Didier Spindler sont elles aussi admirable.
Escale à Marie Galante, l'île agricole aux 100 moulins
Notre Cliente Annemieke Praplan, notre amie à la fin du séjour. Un dur apprentissage des traversées entre îles, mais de belles découvertes aux escales. Les visites des distilleries sont à Marie Galante. Que ce soit à celle du Père Labat, traditionnelle avec son rhum à 59°C ou à celle de Bielle, plus moderne et touristique, Pierre-André Praplan s'est régalé.
1er mouillage devant le village de St. Louis. Bien abrité, calme. L'île est un peu à l'écart des routes traditionnelles. C'est la Guadeloupe comme elle existait il y a 20 ans.
Pour le fan. Non, finalement nous avons opté pour louer une voiture climatisée pour visiter l'île. La distillerie du Père Labat. Une bonne partie des installations datent du début du siècle.
Un travailleur, Léonard, nous fait visiter la distillerie Bielle. Nous n'avons pas compris la moitié de tout ce qu'il nous a expliqué en créole sur la broyeuse, la chaudière, les cuves ou l'alambic. Mais quelle allure et quelle gentillesse. à la sortie, des doudous vendent les produits régionaux maisons. Sucreries et accras. Babou se régale. Nous dégustons les spécialité de rhums arrangés.
Marie Galante, l'île aux 100 moulins. Un grand plateau consacré entièrement à l'agriculture. Les camps de cannes à sucre se voient jusqu'à l'horizon. La campagne est belle, verdoyante avec quelques vallonements et de nombreux points d'eau ou viennent boire les boeufs, les chèvres et les ibis. Splendide.
Le moulin de Bézard, datant de 1814, est le seul des 100 moulins restauré de l'île. Comme toutes les îles des Antilles, la Côte Atlantique est découpée, sculptée par les tempêtes et le vent. Ici, la Gueule du Grand Goufre.
1er mouillage au Nord-Est de Marie Galante. L'Anse Canot fait rêver avec sa plage de sable blanc et ses eaux turquoise. Comme le veut la tradition à bord, tous les invités ont droit à un traitement particulier de la part de Babou. Pierre-André n'y échappe pas.
La plage de la Baie du Vieux Fort. Une histoire tragique qui a vu les indiens caraïbes massacrer une trentaine de colons en 1653, en représaille aux attaques subies en Dominique. La rivière du Vieux Fort, dans la mangrove. Un petit tour en pédalo pour découvrir les tortues d'eau douce.