Objectif-îles; les News n°23 mai - juin 2004

Les photos du Venezuela de mai à juin 2004

Home
Vos hôtes
1er mai 2004. Arrivée aux Testigos. 85 miles depuis Grenade, une nuit de navigation. Mouillage dans la baie de Punta Real, au Nord de l'île.
C'est là qu'habite "Chonchon", célèbre parmi tous les navigateurs qui l'on rencontré sur son île. Côte Est, le mouilllage de Tamarindo, le mieux protégé.
Vue du mouillage depuis la colline du phare.
La plage de Tamarindo où vivent quelques familles de pêcheurs. La maison de "Choucha", l'une des filles de Chonchon avec qui nous avons sympathisé.
Depuis le sommet de l'île, vue de la partie Nord Vue de la partie Sud avec la grande dune où viennent pondre les tortues Luth.
Avec plusieurs bateaux amis, nous sommes bien entourés. A gauche, Daniel 25 de Xiphos. Les enfants de plusieurs familles s'éclatent ensemble.
Chonchon nous guide à travers son domaine pour nous faire découvrir les secrets de l'île. Les rencontres sont variées, comme ce troupeau de chèvres sauvages.
Chonchon nous amène au lieu où niche les fous de Bassens. Un jeune fou de Bassens avec son duvet
Des iguanes et des tortues complètent la faune variée de l'île. Montée à la dune de sable. Un effort vite récompensé. Ensemble avec Xiphos, Macylae, Vadrouille et Vito.
Ici, nous avons eu la chance de voir une tortue Luth finir de pondre ses oeufs la nuit. Nombreux pic-nics et barbecues à midi. Un endroit idéal, bien ventilé. Pour la joie des grands et petits.
à notre demande, on est en train de préparer un cabri que Choucha va nous cuire à sa manière. Gérald du catamaran Zed discute en espagnol avec les locaux. Sur le feu de bois, une grande marmite dans laquelle on peut mettre de tout. Le cabri est coupé en petits morceaux puis cuit dans le bouillon. Choucha s'affaire.
Finition du cabri en le faisant rôtir au barbecue. Un régal. C'est tous ensemble que nous avons apprécié cette cuisine.
Au petit matin, départ pour la pêche sur la barque de Manolo, le mari de Choucha. Les marins préparent les leurres. Manolo, le capitaine. Une gentillesse et une générosité admirable.
Levée des filets. Relativement peu de poissons. Des raies, des crabes, quelques belles caranques, un petit requin. Levée des casiers. Les leurres sont fait de paquets de sardines attachées dans le casier. De beaux red-snappers se font attraper.
Nettoyage de la pêche. Il y a 4 tonnes de glace dans la câle avant pour maintenir au frais les poissons. Lorsqu'il y a suffisamment de poissons, Manolo part les vendre à Margarita. Manolo nous a donné plus de 4 kg de pinces de crabes qu'il ne mange pas. C'est la fête sur Alizé.
C'est aussi la fête sur Macylae. Quand Vincent et Marie-Claude reçoivent, ils ne font pas les choses à moitié. La table des hommes.
Nouveau barbecue de langoustes avec Choucha. En 15 jours nous en aurons chassé plus de 60. Chonchon, le personnage des Testigos. Ancien militaire, à la retraite. Il vit plus que simplement dans sa cabane en profitant bien du passage des navigateurs pour se ravitailler en boissons alcoolisées. Le coeur sur la main.
Le 13 mai 2004, nous embarquons Choucha et sa fille pour rejoindre Margarita, 53 miles à l'Est. Avec ses buildings et sa circulation, on se demande pourquoi Margarita connaît tant de succès touristique.
Les petits snacks sur les plages. Une gentillesse omniprésente. Au mouillage de Porlamar, ravitaillement en fuel. Un peu rustique, mais bien pratique.
Le 18 mai 2004, départ avec Mayreau pour Cubagua à 22 miles à l'Est de Porlamar.
On trouve de tout sur l'eau. L'île de Cubagua. désertique avec un beau mouillage bien protégé.
Des paysages somptueux Avec un petit marteau, on part à la recherche de fossiles. Babou se régale
Seuls quelques pêcheurs vivent au bord de la plage ici. Mais il y a de nombreux enfants vraiment démunis de tout. Nous leur avons apporté des vivres, du lait et de l'eau douce, ainsi que des médicaments
C'est une grand-maman qui élève les enfants. Les parents sont partis travailler à la ville. Qui sait si ils reviendront. Tout seuls sur leur île......
Le 20 mai 2004, départ pour rejoindre Puerto la Cruz et trouver une marina pour laisser le bateau de juillet à septembre. Mer d'huile, les dauphins nous accompagne longtemps
Première grosse prise au Venezuela. Un kingfish de 25 kg. Il y aura à manger pour tous les navigateurs. Jacques compte ses dollars. Au Venezuela tout se paye cash. Il faut oublier la carte de crédit et passer par l'officiel marché noir pour obtenir un change très favorable.
La marina de Baia Redonda à Peurto la Cruz. Splendide environnement, confort et services présents. C'est ici qu'Alizé restera durant notre retour de 3 mois en Suisse. On le retrouvera en parfait état, notamment grâce au climatiseur que nous avons installé contre l'un des hublots du carré. Toute trace d'humidité est ainsi supprimée pendant la saison des pluies.
Une sécurité assurée jour et nuit, malheureusement nécessaire. On se retrouve dans un ghetto doré. La piscine et les résidences de la Marina. On ne peut pas se lasser de cet environnement avec un climat idéal.
Dehors, c'est une autre chanson. La pauvreté est partout. Impossible de sortir à pied dans la rue sans prendre le risque de se faire agresser. Nous nous sommes toujours déplacés en taxi pour aller au centre ville faire des achats. La Marina de Baia Redonda fait partie avec d'autres marinas, d'un immense complexe de canaux le long desquels des centaines de maisons individuelles ont été construites. Un port Grimaux en plus grand.
Une architecture très réussie et colorée. Pour 100'000 US$, vous pouvez acheter une tranche. La plupart des maisons ont aussi la place d'amarrage devant la terrasse.
En speed-boat, nous visitons les îles alentours de Puerto la Cruz. La jolie plage d'El Faro sur Chimama Secunda. C'est beau, c'est propre, mais les îles sont vraiment très désertiques.
Les pêcheurs vivient parfois dans de telles conditions qu'on peut comprendre la présence de vols lorsque l'on arrive avec nos bateaux et nos richesses. Rencontré aux Testigos sur son catamaran, nous partageons de bons moments avec l'acteur Pierre Cosso, qui a joué dans la Boum2 et sa ravissante compagne Mathilde.
La dernière semaine avant le départ en Suisse, nous louons un appartement dans les résidences de la Marina pour pouvoir fermer et nettoyer complètement le catamaran. Un confort bien apprécié pour un prix dérisoire.