Objectif-îles; les News n°25 septembre - décembre 2004

Les photos de la 2ème partie de notre séjour au Venezuela fin 2004

Visite à l'intérieur des terres

Les Andes à Mérida, la savane à Los Llanos

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Vos hôtes
Le 29 octobre à la Marina de Bahia Redonda à Puerto la Cruz. C'est Hallowen dans toute sa splendeur. Les enfants et les grands se déguisent et décorent les citrouilles. Marion, 14 ans et Romain, 11 ans font partie de l'équipe des copains qui s'éclatent sur les pontons.
Au restaurant de la Marina, c'Est Roberto qui mène les cérémonies. Très sympatique, nous gardons un excellent souvenir de lui. 2 jours après l'arrivée, le 1er novembre, du papa de Vivianne, Claude, nous partons en avion pour visiter l'intérieur du pays. Un circuit organisé par internet avec Patrizia de Fanny Tours à Mérida. Un tour opérateur à recommander.
Les Andes à Mérida et ses environs
Le vol au-dessus de la Cordillère des Andes est magnifique. L'avion passe à proximité du sommet le plus élevé du Venezuela, le Pico Bolivar 5007m d'altitude. Arrivée à la ville de Mérida. 1'600m d'altitude. 400'000 habitants. C'est la 2ème ville universitaire après Caracas. Des rues très animées par beaucoup de jeunes. Un climat agréable avec du soleil la journée et de la pluie en soirée.
La Posada La Montana, en plein centre ville. A proximité du fameux téléphérique, le plus haut et le plus long du monde, culminant à 4'765m d'altitude. Les Mercados regorgent d'objets artisanals. De très belles choses à des prix défiant toute concurrence. Nous avons bien garni notre panier aux souvenirs.
à 1'600m d'altitude. Le paysage est fait de pâturages et de grands arbres Les collines se succèdent et les routes contournent le relief. En général elles sont dans un état lamentable. Nids de poules et éboulements qui obstruent la chaussée sans être dégagés.
Les premiers jours, avec notre guide Juan et son bus, nous avons découvert les beautés des paysages de la Sierra Nevada. Une énorme vallée au fond de laquelle coule la rivière Chama. La seule route, la Transandes, relie Mérida aux plaines de Los Llanos par un col à 4'200m d'altitude. Les chars à boeufs labourent les champs jusqu'à plus de 3'000m d'altitude. On traverse de petits villages avec leurs marchés et de belles églises. Les habitants sont très typés avec leurs joues rouges en raison de leur taux élevé d'hémoglobine dû à l'altitude.
À 3'500m d'altitude, nous visitons le Parc Sierra Nevada à cheval. Claude après ses attaques cardiaques de l'an passé fait bien attention à sa pression et son rythme cardiaque. Certes, les chevaux ne sont pas des purs sangs arabes, mais Quand même Babou a fière allure, seul, sur son cheval.
En passant un col à 4'000m d'altitude, on traverse de grandes étendues de pins et de conifères, ainsi qu'une grande variété de fleurs alpines. Le lac Laguna Negra, 3'500m d'altitude. Il a été formé par les glaciers et personne ne connaît sa profondeur. Les truites sont nombreuses dans ces eaux froides.
Le long de la route Transandes, arrêt dans une charcuterie locale qui vend des dizaines de saucissons et de jambons différents. Il fait froid, les polaires sont de rigueur. Le 6 novembre 2004, nous partons depuis Mérida pour le village de Los Nevados en jeep 4x4. 5 heures de trajet pour une cinquantaine de kilomètres. Un sentier étroit, pentu, taillé contre le flanc de la vallée où il y a plus d'ornières que de passages plats.
Sur notre passage, des raideurs de l’extrême nous dépassent. Ces sportifs en mountain-bikes font un raid jusqu'à Los Nevados, puis jusqu'au sommet du téléphérique pour redescendre sans s'arrêter jusqu'à Mérida. Plus de 24 heures d'efforts non-stop. À 2'710m d'altitude, le village de Los Nevados est perché comme un nid d'aigle. Tout autour, à perte de vue, les Andes nous environnent, grandioses. Les constructions sont en pierre, sans cheminée parce qu'il n'y a pas d'arbres alentour.
Le village pittoresque est composé essentiellement de 4 posadas qui offrent le gîte dans des conditions vraiment rustiques. La posada Castillo était sûrement la plus simple avec son dortoir, ses 3 chambres doubles, sans draps, sans linges, avec une douche commune. Los Nevados, c'est le lieu de départ pour rejoindre à pied ou en mules l'avant dernière station du téléphérique le plus haut du monde. à 08h00 du matin, chacun sur sa mule, nous partons avec le soleil.
Durant 5 heures nous allons traverser les paysages grandioses des Andes. Seules quelques fermes isolées en bordure de torrents sont visibles de temps en temps. Nous voyons aussi une grande variété de fleurs alpines de toutes les couleurs. Hector, notre guide, qui a marché durant les 5 heures du trajet. Les habitants sont très accueillants et apprécient de pouvoir nous faire découvrir les beautés de leur environnement. Le tourisme de masse ne passe pas encore par ici. Les tarifs sont extrêmement bon marché.
Pour notre grand malheur, les 2 dernières heures se passent dans le brouillard, sous la pluie. En arrivant au col à 4'200m d'altitude, nous sommes gelés. Les enfants n'en peuvent plus. Il faudra porter Babou sur la dernière partie qui se fait à pied. Avant de pouvoir prendre un thé et une soupe à la station du téléphérique. Heureusement que Claude est rentré en jeep à Mérida. Le 8 novembre, on retrouve notre guide Juan pour visiter le Sud de la vallée de Mérida au fond de laquelle coule la rivière Chama qui va se jeter dans le golfe de Maracaïbo. Visite de Jari, petit village ravissant avec sa place Bolivar, ses boutiques d'artisanat local et son église coloniale espagnole.
Au sud de Mérida nous traversons une région particulièrement sèche avec de grands cactus. Une particularité climatique due à la position de la vallée entre la Cordillère des Andes et la Sierra Nevada. Nous visitons aussi les ranchs et leurs cultures de café.
Le cheval est roi dans la région. Une tradition pas prête de se perdre. On quitte ensuite la vallée pour monter à San José, petit village perché dans les Andes à 2'400m d'altitude. Traversée de la Chama, sentier aux milles lacets, éboulements, slalom entre les roches. Une moyenne de 10 km/h. De nuit, nous arrivons à la Posada Martin àl'extérieur du village.
Martin et sa compagne. Une gentillesse et un calme remarquable. Un excellent souvenir avec un repas traditionnel des truites du vivier et du poulet. On profite encore d'une belle ballade à cheval sur les sentiers des Andes.
La Savane à Los Llanos
Le 10 novembre, départ pour Los Llanos à plud de 400km à l'Est. Notre guide Juan s'occupe du ravitaillement fruits, légumes et viandes. Ce n'est pas dans la savanne sauvage des Los Llanos que l'on trouve de la nourriture fraîche. La région de Mérida est vraiment riche de tout. C'est l'abondance. De magnifiques marchés offrent leurs produits régionaux.
Passé le col de la Transandes à 3'600m d'altitude, nous retrouvons des paysages tropicaux dans la vallée où coule la rivière Santo Domingo qui va se jeter dans l'Orénoque. Nous nous arrêtons à Barineras, 700m d'altitude. Repas traditionnel avec de gros morceaux de viandes grillés au feu de bois, le carne envara, immangeable tellement la viande est dure et filandreuse. Après des heures sur une route défoncée, une honte, des arrêts forcés par les contrôles policiers et les travaux de réfection du pont sur la rivière Apure, nous arrivons au campement des Los Llanos, pratiquement au niveau de la mer. 11 heures pour 400 km.
C'est l'anniversaire d'une des femmes du campement. Une Fête simple en musique et chansons. Dépaysement garanti, on est dans un autre monde. Un accueil très chaleureux. De nombreux enfants vivent au campement. Plusieurs d'entre eux n'ont plus ni papa, ni maman. Ils vivent tous ensemble dans leur petite collectivité.
Le campement est conçu de petites cases avec plusierus hamacs à l'intérieur protégés par des moustiquaires. Il y a des bêtes partout au sol. Une expérience. Les cases du campement permettent d'accueillir une quinzaine de touristes. Toilettes et douches communes. Ces propriétés font de 10'000 à 500'000 hectares sur une surface 3 fois grande comme la France. On peut en acheter une pour le prix de 100'000 US$.
La cuisine communautaire. Nous y avons pris d'excellents repas. Les enfants de la communauté.
Los Llanos c'est des élevages à perte de vue. De grandes surfaces sont noyées durant la saison des pluies de mai à octobre. Durant la saison sèche des milliers d'oiseaux viennent migrer dans ces régions. Ballade en pirogue à moteur dans les zones encore submergées. Un dédale de canaux sauvages à travers la savane. Tortues, caïmans, dauphins roses, oiseaux, aigrettes, martin-pêcheurs, ibis.. Un beau safari.
Les jeunes locaux qui nous guident n'ont peur de rien. À pied nu dans les marais, ils se mettent à deux pour capturer cet impressionnant caïman. Celui-ci n'en revenait pas et il est resté de longues minutes immobile à sa libération.
La pêche aux Piranhas. Une technique très particulière tellement ces poissons sont voraces. Avec nos guides (surtout) nous en avons pêché 11 en moins d'une heure. Délicieux. Après 2 jours intensifs nous quittons Los Llanos pour la région de Barinas. L'occasion de faire un super rafting sur la rivière Rio Bravo

Le voyage se termine au ranch El Toreno à Barinas avant le retour en avion à Puerto la Cruz. Nous garderons un excellent souvenir des propriétaires qui nous ont assistés lors des problèmes rencontrés avec les horaires farfelus des compagnies aériennes.