Objectif-îles; les News 27 de mi-mars au début mai 05

La découverte de La République Dominicaine et de Cuba

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N°27 mars à mai 05

Résumé de la découverte de la République Dominicaine et de Cuba

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Le 14 mars 2005, Alizé quitte les Îles Vierges Britanniques pour entamer la longue traversée à l'Ouest sur la République Dominicaine (RD), sans escale. 245 miles, 2 nuits de navigation dont la traversée du Mona Passage entre Porto Rico et la RD à la mauvaise réputation justifiée. Les coast gards américains rajoutant une couche de plus en nous abordant en pleine nuit, tout feux éteints. Arrivée à Punta Cana, sur la côte Est de la RD. Un des fleurons du développement touristique que connaissent tous les rivages de cette grande île couverte de cocotiers. De magnifiques complexes hôteliers, la plupart bien intégrés dans la végétation. Par contre le tourisme maritime est pratiquement inexistant. Pas d'infrastructures, pratiquement pas de sociétés de locations de voiliers. La raison peut-être à la complication des démarches administratives. Chaque mouillage est l'objet d'une clearance d'entrée et de sortie avec en prime une demande de bakchich pour le "commandante"!!! Nous ne croiserons qu'un bateau suisse, Mariposa, de notre nouvel ami Werner, un solitaire bien courageux. Remontant la côte Est, nous aurons la chance de voir les baleines à bosses bondir hors de l'eau dans le golfe de Samana. Le parc National de Los Haïtises nous révélera ses grottes et ses paysages sauvages. Dernière escale à Luperon sur la Côte Nord. Un bon abri anticyclonique ce qui explique la présence d'une cinquantaine de voiliers, la plupart américains, dont certains sont là depuis plusieurs années. La garantie de rencontres "exotiques". Nous confions la surveillance d'Alizé à un couple formidable de canadiens, Martine et John, pour visiter l'intérieur des terres. Un souvenir d'Afrique lorsque nous pénétrons dans le grand marché Haïtien à la frontière avec Haïti à Dajabon. Une chaleur humaine qui ne s'est jamais démentie, surtout chez les plus démunis. Ici chacun se débrouille comme il peut, slalomant à travers la corruption de cette passionnante République bananière.

Santiago de Cuba au milieu de la Côte Sud-Est de Cuba est à 290 miles de Luperon. 3 nouveaux jours de navigation difficile, mauvaises conditions météo et nombreux cargos. Nos amis de Pingouin, Fred et Anna, nous attendent à la marina Punta Gorda de Santiago. Le 10 avril 2005, ils nous réservent un accueil fabuleux avec musiciens et mojitos. Si les démarches administratives sont aussi compliquées qu'en RD en se répétant à chaque port, au moins la corruption est inexistante. Les Cubains sont un peuple chaleureux, formidable, mais la politique de Fidel Castro, leur idole, est incompréhensible. C'est le symdrôme de la suspection, le traumatisme de l'envahissement ou de la fuite. Le peuple est affamé, sans ressources, sans travail. On ne trouve rien dans les supermarchés. Le pays travaille à 2 vitesses. Les gens qui ont la chance d'être liés au tourisme d'une manière ou d'une autre en accédant aux "pesos convertibles" une monnaie locale qui permet d'écouler les Euros et les dollars, pratiquement 1 pour 1, ce qui rend le tourisme extrêmement cher. Les autres gens n'ont rien et leur niveau de pauvreté est bien triste. Ils se cantonnent dans l'utilisation du peso cubain dont la valeur est insignifiante, leur permettant d'acheter ou d'échanger les biens essentiels. Les paysages sont hallucinants. Banlieues de HLM des années 1960, souvenir de la collaboration Russe. Campagnes désertes, terres brûlées en viager. Les Cubains sont des génies du bricolage pour remettre en état les voitures américaines des années 1950. Ford, Dodge, Plymouth sillonnent les boulevards à la recherche des souvenirs d'Hemingway. Les charrettes et les triporteurs complètent le tableau. Les bâtiments des villes sont en décrépitude, on dirait que le pays s'est arrêté de se développer. À l’exception de quelques bâtiments coloniaux restaurés. Pourtant la matière est là, souvenirs d'une histoire luxueuse. Anciens palais, propriétés de maître. L'UNESCO ne s'y est pas trompé en déclarant des villes comme Trinidad ou le centre de La Havane patrimoines de l'humanité. Enfin, navigant le long de toute la Côte Sud à proximité de la barrière de corail protégeant les centaines d'îlots de mangrove inhabités, nous avons fait des rencontres uniques dans les rares stations de pêche où l'on troque 20 langoustes contre un paquet de cigarettes, un briquet ou 2 bières. Enfin le 10 mai 2005, après un mois de séjour, nous quittons Cuba la fascinante depuis Cayo Rosario pour rejoindre Isla Mujeres au Mexique. Il y a encore tant de choses à voir avant l'arrivée de la période des cyclones fin juin.

La suite aux prochaines news.

Amitié à tous
Jacques, Vivianne et Benjamin

Les photos de notre séjour en République Dominicaine

Les photos de notre séjour à Santiago de Cuba

Les photos de notre séjour à la Havana

Les photos de notre navigation le long de la Côte Sud de Cuba

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