Objectif-îles; les News n°16 - Mars / Avril 2003

Les photos des mouillages et des convois sur l'Amazone

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Vos hôtes
Dans chaque village l'accueil du Rallye est inoubliable. Danses folkloriques, réception, invitation ou visite. La gentillesse des habitants de l'Amazonie est une leçon pour chacun d'entre nous. Au premier plan Barzoï.
1er mouillage à l'embouchure du Rio Para. Le village de Soure, sur l'Île de Marajo, aussi grande que la Suisse. Au premier plan Chenapan.
Le ponton du village de Breves. Faute de places, les bateaux se mettent à couple le long du "Trappiche" (ponton sur pieux) du port d'accueil. Alizé et Pingouin sont liés au Furtado, le bateau d'assistance. Manoeuvres d'amarrage. Le courant peut être très violent. Surtout avec les effets des courants de marée (plus de 3 mètres) qui se font sentir sur des centaines de km à l'intérieur du fleuve. Pingouin avec Carpe Diem.
Trappiche du village d'Almeirim. Alizé est à couple d'un ancien bateau hôpital désaffecté qui pue l'urine. Derrière, Arsinoé est à couple de Zest. Mouillage de Monte-Allegre. Pingouin et Alizé à couple, amarrés aux arbres de la rive du Rio. Au cours de la nuit, des énormes îlots de jascintes flottantes, emportées par le courant, viendront se prendre dans les chaînes des ancres et emporteront plusieurs bateaux. Avec les annexes, de nuit, il faudra des heures pour dégager tout cela.
Le mouillage d'Alter de Chao, ultime étape de la remontée de l'Amazone. Un lagon au bord du fleuve avec des plages de sable blanc. Magnifique. Amarrage au trappiche du village d'Afua, dernière étape de la Transamazone. Des courants de marée d'une rare violence qui charient, allez-retour, des déchets de toutes sortes et des troncs énormes qui viennent râcler les coques et se prendre dans les safrans et les hélices. Carré d'As est à couple du Furtado et accueille Alizé qui reçoit Paganini.
Afua; amoncellement de branches et de troncs contre la rive. Un exemple des déchets que peuvent charier les courants de marée. La navigation en convoi est une des conditions pour réaliser la Transamazone. Raison de sécurité. Des journées entières de plus de 12 heures de navigation au moteur. Des conditions très fatiguantes accentuées par la saison des pluies.
C'est l'Etat Brésilien du Para qui organise la Transamazone. Il met à disposition notamment une vedette de la Marine Brésilienne qui surveille le convoi des voiliers.
L'escorte Brésilienne est composée en tout de 23 personnes. Militaires, pompiers, marins, policiers, assistants de Philippe Bourgeat. Une escorte bienvenue, qui nous a aidé maintes fois à dégager les troncs coincés sous les coques des bateaux.
Le bateau d'assistance et le guide du convoi; l'Alvaro Furtado sur lequel loge l'escorte, Philippe, Emilio son assistant et Edison, représentant de l'Etat du Para.
Le Furtado permettra de remorquer de nombreux bateaux en panne de moteurs. Ici Barzoï. Certains jours, il faudra même remorquer 2 bateaux à la fois.
Suite à une panne de démarreur, Alizé devra être remorqué durant 7 jours par le Furtado. Un passage difficile moralement.
Pas d'ennuis pour Zest. Ses 2 hélices tri-pâles font tout leur effet sur le Fleuve. Véronica. A la demande de Philippe, les bateaux faiblement motorisés devaient systématiquement se grouper en tête du convoi. Ces exigences ont conduit à quelques grincements entre équipages.
Apéro de départ à bord de Xiphos. Il nous quitte après quelques jours de navigation depuis Belem. Dommage. Philippe de Cabestan a emmené avec lui sa nouvelle amie Brésilienne rencontrée à Breves.
Comment passer le temps durant les longues heures de navigation. Demandez à Frédéric, il trouvera toujours quelque chose.
à quelques mètres de la Rive, les fonds sont encore importants. Tea précède Xiphos
En pleine période de saison des pluies, la météo est franchement mauvaise. Une large majorité de pluie accompagnée de coups de vent. Dur pour le moral. Les Suisses du Rallye n'ont pas hésité à faire une fondue au fromage pour se rappeler le pays.
La famille Gauthey à Alter de Chao.
05h30 du matin. le jour se lève. Les bateaux sont déjà partis avant l'aube en convoi pour une journée de 12 voire 15 heures de navigation.
à la moindre opportunité, on déroule les génois pour permettre d'augmenter la vitesse. Sur la base d'une vitesse réelle de 6 à 7 noeuds, la vitesse sur le fond lors de la remontée ne dépasse guère 2 à 3 noeuds à cause du courant. à l'inverse, elle atteint 10 noeuds lors de la descente.